Dans la cabine bondée, Paul Johnson jubile. A peine sorti de studio, Thomas Bangalter est venu lui apporter en personne le test pressing brûlant du dernier Daft Punk. Sous le Turbo Sound ® system chauffé à blanc, le dance floor exulte tandis que Josh Wink et Ian Pooley dansent, anonymes, parmi les aficionados house parisiens. Au Gibus, ce genre d'instant magique est courant, et fait partie de la tradition même du club. Quelle autre salle à Paris pourrait se vanter d'avoir reçu James Brown et Chuck Berry, les Sex Pistols et Iggy Pop, les Rita Mitsouko et la Mano Negra, Bob Sinclar et Daft Punk ? Depuis 1967, cette salle mythique a su marier exigence musicale pointue et un flair pour découvrir les nouveaux talents. Le Gibus est un club aussi mythique de le Marquee à Londres ou le CBGB à New York.